Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Prudence en vue à Wall Street dans l’attente d’un accord entre l’Europe et les États-Unis
information fournie par AOF 24/07/2025 à 15:05

(AOF) - En belle hausse hier soir, les places américaines devraient faire preuve de plus de prudence à l’ouverture, même si le Nasdaq et le S&P 500 sont attendus dans le vert selon les futures sur indices. Ces indices ont battu, la veille, de nouveaux plus hauts historiques. Hier, les marchés ont été soutenus par l’accord commercial signé entre le Japon et les États-Unis. Maintenant, les intervenants espèrent que le prochain sera entre Washington et Bruxelles, même si les Européens ont déjà prévu des mesures de rétorsion commerciales si les Américains décidaient d’augmenter leurs taxes le 1er aout.

Hier à Wall Street

Les marchés américains ont accru leurs gains en seconde partie de séance sur fond d'espoirs d'un accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union européenne. Ils avaient déjà bénéficié de l'accord sur les droits de douane entre Washington et Tokyo, qui prévoit une réduction des taxes à 15% pour les importations américaines de véhicules et pièces détachées en provenance du Japon. Côté valeurs, Texas Instruments a chuté, les analystes affichant leur déception à propos des perspectives. Le Dow Jones a gagné 1,14% à 45010,29 points et le Nasdaq Composite a avancé de 0,61% à 21020,02 points.

Les chiffres macroéconomiques

Aux États-Unis, les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocation chômage ont diminué de 4 000 unités, pour s’établir à 217 000. Les analystes tablaient sur une hausse à 227 000.

À 15h45 est attendu l'indice PMI manufacturier préliminaire de juillet, ainsi que l'indice PMI des services préliminaire de juillet. À 16h, les investisseurs prendront connaissance des ventes de logements neufs en juin et à 16h30 des stocks de gaz.

Les valeurs à suivre

Alphabet

Alphabet, société-mère de Google, est attendu en hausse grâce à des résultats meilleurs que prévu. Au deuxième trimestre, le géant de l'Internet et du cloud a enregistré un bénéfice net en progression d'un peu plus 19% à 28,2 milliards de dollars, soit 2,31 dollars par action. Le consensus s'élevait à seulement 2,18 dollars. Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 14%, à 96,4 milliards de dollars, contre des attentes de Wall Street d'environ 94 milliards de dollars. Il a augmenté de 13% à taux de change constants.

American Airlines

Au deuxième trimestre, American Airlines a fait un peu mieux que prévu. Son bénéfice net a fondu de 16,4 %, à 599 millions de dollars, tandis que le bénéfice net dilué par action, hors éléments exceptionnels, s'est élevé à 0,95 dollar, contre une prévision à 0,78 dollar. Le chiffre d'affaires trimestriel a atteint le record de 14,4 milliards de dollars, porté par une reprise plus rapide que prévu des activités de loisirs, avec notamment une forte demande en cabines premium sur les vols long-courriers internationaux.

Bank of America

Le conseil d'administration de Bank of America a autorisé un nouveau programme de rachat d'actions d'un montant de 40 milliards de dollars, qui entrera en vigueur le 1er août 2025 et remplacera le programme actuel de la société, qui expirera à cette date. Au 30 juin 2025, il restait environ 9,1 milliards de dollars à racheter dans le cadre de ce programme.

Blackstone

Le gestionnaire d'actifs alternatifs Blackstone a dévoilé des profits et une collecte supérieurs aux attentes. Au deuxième trimestre, il a généré un bénéfice net de 1,63 milliard de dollars, soit 98 cents par action, contre un bénéfice net de 948,36 millions de dollars ou 58 cents, un an plus tôt. Le profit distribuable, qui sert de référence aux analystes, a bondi de 25% à 1,57 milliard de dollars, soit 1,21 dollar par titre. Ce dernier a dépassé le consensus s'élevant à 1,10 dollar.

IBM

IBM a dévoilé des profits plus solides qu'anticipé par les analystes, mais ces derniers sont déçus par la performance des logiciels. Au deuxième trimestre, le géant informatique a généré un bénéfice net de 2,194 milliards de dollars, soit 2,31 dollars par action, contre un bénéfice de respectivement 1,834 milliard de dollars et 1,96 dollar, un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 2,80 dollars, soit 15 cents de mieux que le consensus.

Rocket Pharma

Rocket Pharma a annoncé une réorganisation stratégique destinée à prioriser son portefeuille de produits pour maximiser la valeur à court terme. Pour y parvenir, la société de biotechnologie va procéder à une réduction de ses effectifs de 30 %, ce qui, combiné à d'autres mesures de réduction des coûts prévues, devrait réduire les dépenses d'exploitation de près de 25 % sur douze mois. Rocket Pharma indique que ses ressources de trésorerie existantes financeront ses activités jusqu'au deuxième trimestre 2027.

Tesla

Tesla a dévoilé des comptes semestriels en repli, mais proches des attentes. Sur la période allant d'avril à juin, le bénéfice net (non-GAAP) du constructeur de véhicules électriques s'est affaissé de 23 %, à 1,393 milliard de dollars. Le bénéfice dilué par action (non-GAAP) a également reculé de 23 %, pour s'installer à 0,40 dollar, contre 0,52 dollar il y a un an et un consensus à 0,40 dollar par action. Parallèlement, les revenus totaux sont en baisse de 12 %, à 22,496 milliards de dollars.

T-Mobile

T-Mobile, dont le titre avance de plus de 5% en avant-Bourse, a annoncé le relèvement de sa prévision annuelle d'abonnés, anticipant désormais entre 6,1 et 6,4 millions d'abonnés nets supplémentaires, contre une prévision précédente de 5,5 à 6 millions. Dernier des trois grands opérateurs américains à publier ses résultats, T-Mobile a dégagé au deuxième trimestre un bpa de 2,84 dollars, contre 2,67 dollars attendus. Le chiffre d'affaires total sur la période s'élève à 21,13 milliards de dollars, supérieur au consensus qui visait 21,02 milliards de dollars.

Walmart

Walmart entend déployer une série de " super agents " alimentés par l'intelligence artificielle. Objectif : améliorer l'expérience d'achat de ses clients et fluidifier ses opérations. Le géant américain précise que ces quatre agents, propulsés par une IA agentique sont conçus pour les clients de Walmart, les employés en magasin, les fournisseurs et vendeurs, ainsi que pour les développeurs de logiciels. Ils deviendront prochainement le principal mode d'interaction avec l'enseigne.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.
Chargement...